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‘‘Danser, c’est rendre l’espace visible’’

Dominique Dupuy, Danseur et chorégraphe contemporain


La danse a commencé à s'imposer à moi dès l'âge de trois ans, comme une activité sportive, en cours hebdomadaires dans un studio.
Pendant 15 ans, les codes de la danse Modern Jazz ont guidé ma pratique.

En 2017, après une licence en Design d'Espace à l'école des Beaux-Arts du Mans, la danse a refait irruption dans ma vie, d'une manière inédite pour moi; je souhaitais renouer d'une nouvelle façon, avec une nouvelle forme de danse, reliant les deux disciplines que sont la danse et le design d'espace.



Alors la problématique suivante s’est posée : Pourquoi les danseurs et 
chorégraphes sortent-ils des studios pour investir l’espace public ? En quoi la ville justifie-t-elle une solution pour leur art ?

 

En effet, la chorégraphie entretien une relation privilégiée avec l’architecture. 
S’inscrire dans la ville même lui offre des possibilités infinies. L’espace public urbain est une véritable scène vivante, un décor en constante évolution, à la fois lieu des possibles et des contraintes.

Les actions artistiques font de plus en plus partie de la vie urbaine. Ces 
interventions, et particulièrement celles des artistes de rue, ont un lien étroit avec la ville par une action 
directe sur les espaces publics, pris comme matériau, comme élément premier aux 
créations. 

C'est donc naturellement que j'ai choisi d'intégrer l'architecture et la danse au sein de mon projet de Master, afin d'interroger chaque lieu de la ville et la pratique que nous en avons, en soulevant la question des lieux de passage, qui deviennent, au fur et à mesure que nous les traversons, totalement invisible, mais également les lieux délaissés, abandonnés, qui sont vus, à tort, comme des "déchets urbains".

Par le corps, il est question de manière sensible et non violente d'émettre une seule et même question :

"Comment vivre la ville et ces espaces que nous traversons ou évitons?"



 

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